1Cantique d'Asaph.¶ 2Cependant mon pied fut bien près de broncher ; 3car j'enviais les superbes : 4Car ils sont exempts de douleurs jusqu'à leur mort, 5ils sont en dehors des peines des mortels, 6Aussi, comme un collier l'orgueil les entoure, 7L'embonpoint rend leurs yeux saillants, 8Ils sont moqueurs, et parlent méchamment ; 9de leur bouche ils affrontent le ciel même, 10Aussi, c'est de ce côté que Son peuple se tourne ; 11et dit : « Comment Dieu prendrait-il connaissance, 12Les voilà ces impies ! 13C'est en pure perte que je gardai mon cœur net, 14et je fus frappé tous les jours, 15Si je disais : Je veux parler ainsi, 16Alors je réfléchis, pour me rendre compte de ces choses ; 17jusqu'à ce que, pénétrant dans les sanctuaires de Dieu, 18Tu ne les as placés que sur un sol glissant ; 19Comme ils sont anéantis tout à coup, 20Tel un songe au réveil, 21Quand mon cœur s'exaspérait, 22alors j'étais stupide, et dans l'ignorance, 23Cependant je te demeurai toujours attaché ; 24Par ta sagesse tu me conduiras, 25Qui ai-je dans les Cieux ? 26Que mon cœur et ma chair soient consumés, 27Car voici, ceux qui te désertent, périssent ; 28Mais pour moi, être près de Dieu, c'est mon bien.